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Quand le ciel gronde
de Earle, Phil
Auzou, 2021
En pleine Seconde Guerre mondiale, Joseph Palmer, 11 ans, orphelin de mère, est confié par sa grand-mère à une amie, Mrs F., le temps que son père rentre. Mrs F. est propriétaire d’un zoo à Londres et le travail ne manque pas ! L’acclimatation à cette vie difficile se fait non sans difficultés pour Joseph, au tempérament ombrageux, tandis que dehors, grondent les bombardements. La confrontation de deux caractères forts et fiers, enfermés dans leur solitude, laisse peu de place aux effusions de sentiments. Et Joseph cache une faiblesse : sa dyslexie qui lui vaut à l’école qu’il doit désormais fréquenter les pires vexations, en dépit du soutien de Syd, sa jeune camarade toujours de bonne composition. Peu à peu, Joseph retrouve pourtant confiance en lui et obtient du réconfort auprès d’un gorille à dos argenté, Adonis – on appréciera le choix du nom – qui lui semblait pourtant au départ terrifiant. L’impressionnant animal s’avérera être aussi, au prix de sa vie d’ailleurs, le trait d’union salutaire entre Mrs F. et Joseph, deux êtres fracassés par la vie
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